Formation préparatoire à la certification Expert conseil en gestion de patrimoine
Objectifs et contexte de la certification :
L’expert-conseil en gestion de patrimoine fournit des prestations d’expertise, de conseil et d’accompagnement à forte valeur ajoutée, au service d’une clientèle patrimoniale, particuliers, professionnels ou entreprises, soucieuse de bénéficier d’une stratégie de protection et d’optimisation de son patrimoine, dans une perspective de moyen ou long terme.
En conformité avec les réglementations européennes et françaises en vigueur, et dans le respect des normes de pratique et engagements éthiques applicables à l’Expert-conseil en gestion de patrimoine, ce professionnel élabore, met en œuvre et suit le déploiement de la stratégie patrimoniale dans le cadre d’une approche globale du client.
Activités visées :
- Établissement et développement d’une relation client transparente et durable
- Conduite d’un audit juridique
- Conduite d’un audit financier, immobilier et en “biens divers”
- Conduite d’un audit assurantiel et social
- Conduite d’un audit fiscal
- Finalisation et remise d’un bilan patrimonial global
- Élaboration d’une stratégie patrimoniale civile
- Élaboration d’une stratégie d’investissements/désinvestissements financiers, immobiliers et en “biens divers”
- Élaboration d’une stratégie d’assurance des personnes et des biens de la famille
- Implémentation de la stratégie patrimoniale
- Supervision du suivi et de l’actualisation de la stratégie patrimoniale
Compétences attestées :
Conduire ou finaliser toute consultation – préalable (entretien de découverte) ou ultérieure – en définissant précisément le champ et les modalités de son intervention, afin de fournir une réponse adaptée aux spécificités du client – particulier, professionnel, entreprise – et aux objectifs patrimoniaux assignés
Collecter, évaluer et structurer les données réglementaires et pertinentes – personnelles, professionnelles, financières, fiscales… – en les agrégeant dans le système d’information dédié, afin de définir précisément le profil financier du client épargnant/investisseur et son échelle de risque
Évaluer, valider et exploiter les données pertinentes – personnelles, professionnelles, financières, fiscales… – agrégées dans le système d’information dédié, afin de procéder à un bilan patrimonial fiable et exhaustif
Décliner des recommandations personnalisées concrétisant la stratégie patrimoniale proposée et les consigner dans un document cohérent avec les exigences et besoins du client, en conformité avec les réglementations applicables
Fixer le cadre définissant les rôles respectifs du client et de l’expert conseil dans la mise en œuvre de la stratégie patrimoniale adoptée et la nature du suivi des recommandations afin d’assurer la transparence requise par la réglementation
Qualifier la capacité juridique du client et de chacun des membres composant sa famille, en identifiant leurs statuts et caractéristiques spécifiques, afin de pouvoir définir des stratégies de protection personnelles adaptées
Qualifier le mode de conjugalité en vigueur au sein du ménage du client et en mesurer les divers impacts afin d’en déduire des actions de protection appropriées, y compris la nécessaire modification dudit mode de conjugalité
Spécifier les modes de détention des actifs immobiliers et mobiliers au sein de la famille et mesurer leur impact respectif, dans le but de les faire évoluer en lien avec les objectifs patrimoniaux assignés
Caractériser la forme et les statuts afférents au patrimoine professionnel de la famille cliente dans le but d’assister le ou les membres de la famille entrepreneur/dirigeant qui le gèrent dans leurs choix statutaires, de rémunération et de transmission des actifs professionnels in fine
Déterminer l’état des libéralités et avantages accordés aux héritiers dans le but d’entamer ou poursuivre une transmission anticipée du patrimoine familial
Analyser les composantes du patrimoine familial, en pondérant les différentes catégories d’actifs – financiers, immobiliers, en biens divers – et en évaluant le degré de liquidité et le niveau d’endettement, afin de définir précisément les profils d’investisseur et de risque du client
Analyser les divers risques – aléas de la vie, dépendance, décès,… – auxquels sont spécifiquement exposés chacun des membres composant la famille du client, procéder à l’inventaire et l’évaluation des assurances souscrites, aux fins de mise en œuvre d’une stratégie assurantielle de complément ou de substitution
Qualifier et évaluer la situation du foyer fiscal du client, en déterminant les niveaux d’imposition de chacun des membres et leur impact respectif sur les revenus et le patrimoine de la famille, afin d’optimiser la contribution fiscale
Réaliser le bilan patrimonial global en mettant en évidence la composition du patrimoine, son degré de liquidité et les niveaux de risques encourus, ainsi que les assurances souscrites, aux fins de proposition d’une stratégie patrimoniale adaptée et structurée autour d’axes d’optimisation conformes aux objectifs du client
Proposer des stratégies de protection juridique des personnes de la famille, fondées sur l’objectivation de leurs caractéristiques et de leurs comportements
Préconiser des évolutions des modes de détention des actifs immobiliers et mobiliers, en étroite articulation avec les objectifs patrimoniaux
Recommander des actions de protection du conjoint ou/et de modification du mode de conjugalité en vigueur dans la famille
Préconiser des actions concernant les choix statutaires et la rémunération de l’entrepreneur /dirigeant, ainsi que la transmission des actifs professionnels
Préconiser des actions de transmission anticipée du patrimoine familial, à la lumière des libéralités et avantages déjà accordés aux héritier
Préconiser des actions d’investissement/ désinvestissement financier, immobilier et en bien divers, sur la base de projections du budget de fonctionnement du client, de sa capacité d’épargne et de son endettement à court, moyen et long terme
Recommander la souscription d’assurances surcomplémentaires santé, prévoyance et dépendance pour les personnes de la famille à la lumière des modalités et du degré de protection sociale obligatoire et complémentaire des membres de cette famille cliente
Proposer des contrats d’assurance-vie et d’assurance-décès ou des contrats de capitalisation adaptés à la situation et aux objectifs de la famille cliente en matière de couverture des risques, à la lumière de la fiscalité s’appliquant à ces contrats, en attirant l’attention sur les clauses bénéficiaires
Préconiser des stratégies de préparation de la retraite sur la base d’estimations des revenus de remplacement des membres de la famille à la retraite et des dispositifs incitatifs d’épargne retraite
Conseiller le client et sa famille sur les arbitrages nécessaires entre transmission du patrimoine et bien-être dans un contexte de vie longue à la retraite
Assurer l’opérationnalisation des volets constitutifs du plan d’action patrimonial contractuellement validé, en respectant la dévolution des rôles entre le client et le consultant-expert désigné, afin d’atteindre les objectifs assignés, dans l’horizon d’optimisation patrimoniale imparti
Définir le périmètre et valider les modalités d’un processus individualisé de suivi et d’actualisation en mobilisant les services ou interfaces de supervision et d’alerte idoines, afin d’intégrer régulièrement les évolutions – personnelles, professionnelles, économiques, réglementaires… – impliquant une adaptation particulière ou une révision d’ampleur, d’une ou plusieurs des composantes du plan d’action patrimonial
Modalités d’évaluation :
QCM, Etude de cas, mise en situation professionnelle
Grand prix du patrimoine 2022
Nos conseillers certifiés
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Les Français se tournent de plus en plus vers l’assurance vie et soutiennent ainsi la relance durable de l’économie française – 30/11/2021
À 13,2 milliards d’euros, les cotisations en assurance vie atteignent un niveau record pour un mois d’octobre et, à +2,7 milliards d’euros la collecte nette n’avait plus connu un tel niveau depuis septembre 2019.
La dynamique positive de l’assurance vie profite à la relance durable : depuis la fin de l’année dernière, les fonds labellisés « relance », dans lesquels les assureurs investissent, progressent de +20 % à 6 milliards d’euros et les fonds Finance durable de +16 % à 134 milliards d’euros.
Pour un mois d’octobre, les cotisations en assurance vie atteignent un niveau inédit…
Les cotisations en assurance vie s’élèvent à 13,2 milliards d’euros, un niveau record pour un mois d’octobre. Elles sont en hausse de +2,3 milliards d’euros et de +1,1 milliard d’euros par rapport au même mois de 2020 et de 2019 respectivement. Elles dépassent également le seuil de 13 milliards d’euros pour la 5e fois cette année.
Depuis le début de l’année, les cotisations s’établissent à 124,5 milliards d’euros, en hausse de +31,4 milliards d’euros et +2,9 milliards d’euros par rapport à la même période de 2020 et 2019 respectivement.
Par ailleurs, le montant des prestations versées sur le mois d’octobre 2021 (10,5 milliards d’euros) est stable par rapport au même mois de 2020 et de 2019.
De ce fait, la collecte nette croît fortement. À 2,7 milliards d’euros, elle n’avait plus connu un tel niveau depuis septembre 2019. Elle est en hausse de +2,4 milliards d’euros par rapport à octobre 2020 et de +1,1 milliard d’euros par rapport à octobre 2019. Depuis le début de l’année, elle s’établit à +18,5 milliards d’euros, en hausse de +22,1 milliards d’euros par rapport à la même période de 2020 et en recul de −3,9 milliards d’euros par rapport à la même période de 2019.
Fin octobre 2021, les encours des contrats d’assurance vie atteignaient 1 861 milliards d’euros, en progression de +6 % sur un an.
… et l’assurance vie en unités de compte (UC) inscrit de nouveaux records, mois après mois.
Pour un mois d’octobre, l’assurance vie en UC inscrit de nouveaux records en termes de cotisations (5,0 milliards d’euros) et de collecte nette (+3,4 milliards d’euros). C’est également le cas pour les cotisations en UC depuis le début de l’année qui atteignent +47,4 milliards d’euros, tandis que la collecte nette en UC depuis le début de l’année s’élève à +30,5 milliards d’euros.
38 % des cotisations en assurance vie correspondent ainsi à des UC, sur le mois comme depuis le début de l’année. Ce taux était de 35 % en 2020 et 28 % en 2019.
En octobre, un peu plus de 100 000 Français ont souscrit un PER
En octobre, les PER enregistrent 140 000 assurés supplémentaires, dont 103 000 sont de nouveaux assurés et 37 000 proviennent de transferts d’autres contrats d’épargne retraite. Les versements sur les PER s’élèvent à 1,1 milliard d’euros, dont 479 millions d’euros au titre des cotisations et 606 millions d’euros au titre des transferts. Par rapport au mois d’octobre 2020, le nombre de nouveaux assurés progresse de +55 % et leurs cotisations sont en hausse de +60 %.
En cumul depuis le début de l’année, les versements sur un PER s’élèvent à 11,7 milliards d’euros pour 1 018 000 nouveaux assurés.
La collecte nette des PER s’élève à 367 millions d’euros sur le mois d’octobre et 3,3 milliards d’euros depuis le début de l’année.
Fin octobre, les PER comptabilisent 2,4 millions d’assurés pour 26,1 milliards d’euros de provisions mathématiques.
La bonne tenue de l’assurance vie concourt à la relance durable de l’économie française
Au 30 septembre 2021, les fonds Finance Durable des assureurs s’élèvent à 133,8 milliards d’euros. Ils affichent une hausse de +16 % par rapport à la fin de l’année 2020 contre +1,4 % pour l’ensemble des placements des sociétés d’assurance vie sur la même période. Il s’agit principalement de fonds bénéficiant du label ISR et, dans une moindre mesure, de fonds labellisés Greenfin ou Finansol.
Pour les fonds Finance Durable et labellisés « Relance », près de 70 % proviennent des UC, signe de la volonté des Français d’accompagner et de soutenir la relance durable de l’économie française.
Au 30 septembre, les assureurs ont investi dans les fonds de capital-risque à hauteur de 25,6 milliards d’euros et dans les fonds labellisés « Relance » pour 6 milliards d’euros. Par rapport à la fin de l’année 2020, ces fonds affichent une croissance à deux chiffres, de 25 % et 20 % respectivement.
Pour Franck LE VALLOIS, directeur général de la Fédération Française de l’Assurance : L’assurance vie est un produit très apprécié des Français. Les chiffres d’activité depuis le début de l’année le confirment et signent un retour à la situation pré pandémique. A une différence majeure près : l’épargne accumulée par les Français pendant la crise sanitaire. Au-delà des incitations à consommer pour relancer la machine économique, transformer l’épargne de court terme et non productive en assurance vie est un formidable levier pour financer l’économie productive et les projets de long terme des entreprises tout en répondant aux besoins des épargnants. Les fonds Finance Durable et Relance sont un moyen de stimuler notre économie que les assureurs promeuvent. Nous en sommes fiers et continuerons de jouer notre rôle d’investisseur au service de la relance et de la transition écologique. »
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Comment réaliser les 30 heures de formations continues réglementaires
CAPITAL – 02/11/2021 “Bourse de Paris : le CAC 40 établit un nouveau record”
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L’ARGUS DE L’ASSURANCE – 12 octobre 2021 – La gouvernance du label ISR fait peau neuve
Quelques mois après avoir lancé une opération de « modernisation » du label ISR, Bercy annonce avoir entièrement remanié la gouvernance de son comité.
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L’ARGUS DE L’ASSURANCE – 14 mai 2021- 5 questions pour comprendre la réforme du courtage
La loi sur le courtage va entrer en application à compter du printemps 2022. Explications sur ce qui va changer pour les courtiers. Il aura fallu presque trois années pour que la réforme dite d’autorégulation du courtage aboutisse. Publié au Journal officiel le 9 avril, le texte, qui s’imposera aux courtiers et à leurs mandataires dès avril 2022, a connu un par cours législatif chaotique. Adoptée une première fois dans la loi Pacte, la réforme avait été censurée parle Conseil constitutionnel en mai 2019, car considérée à l’époque par les Sages comme un «cavalier législatif».
À la suite de quoi, la députée LREM Valéria Faure- Muntian avait déposé uneproposition de loi portant sur l’autorégulation du courtage le 14 janvier 2020. Avec la crise sanitaire, le dossier avait alors connu un nouveau coup d’arrêt, avant que le gouvernement n’engage une procédure accélérée sur
ce texte le 14 décembre. Le gouvernement et les organisations professionnelles planchent désormais sur le projet de décret et d’arrêté avec comme objectif d’une publication des textes d’application d’ici à l’été. Et ce, ahn d’accorder un délai nécessaire aux futures associations pour se constituer puis obtenir l’agrément de l’ACPR. La réforme se traduira par la création d’associations professionnelles à inscription obligatoire pour les courtiers en assurance. Ces dernières auront pour vocation d’accompagner les courtiers dans la mise en place des réglementations, mais aussi dans la formation et les bonnes pratiques de la profession.
Retrouvez l’article : 2021 05 13 L’ARGUS DE L’ASSURANCE 14 Mai 2021 10000000061073712